Le plus souvent, le ticket de caisse est un reçu en papier imprimé à partir d’un TPE (Terminal de Paiements Electroniques) ou d’une caisse enregistreuse. Il permet de justifier un achat. Pour avoir une valeur officielle, celui-ci doit répondre à des normes précises. Alors quelles sont ces mentions légales qui doivent apparaitre sur le ticket de caisse ?
Chaque ticket de caisse doit recenser les informations suivantes :
- Nom et l’adresse du commerce
- L’horodatage
- Le libellé des articles
- Le prix unitaire des articles
- Le Taux de T.V.A. applicable
- Le montant T.T.C.
- La référence/numéro du ticket de caisse
Ces informations confirment un caractère authentique au ticket de caisse, il constitue alors la preuve irréfutable de l’achat effectué par le client. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est automatiquement réclamé par le commerçant pour tout échange ou remboursement de produit. Sans ce fameux ticket de caisse, il est complexe d’obtenir l’une ou l’autre de ces actions.
Jusqu’à présent, il était possible, en cas de perte du ticket de caisse, d’obtenir un duplicata auprès du commerçant. Pour cela, le client doit se souvenir de la date et l’heure à laquelle la transaction a été effectuée, ceci permet au commerçant d’imprimer un duplicata qui peut alors être utilisé en cas de réclamation. Cependant, ces transactions sont répertoriées sur un laps de temps définit, dès que celui-ci expire, il n’est plus possible de réimprimer le ticket. C’est pour cela que la conservation du ticket par le porteur est nécessaire pour faire fonctionner la garantie européenne des 2 ans.
Ces documents papier sont donc incontournables, mais alors que se passera t’il après le 1er avril 2023, quand ce ticket de caisse ne sera plus obligatoire. Pourrais-je faire valoir ma garantie ou obtenir un échange, si je n’ai plus cette preuve d’achat ?
Une preuve d’achat
Cette réforme concerne le ticket de caisse, ainsi que le ticket de carte bleue, les tickets délivrés par les automates.
- Ticket de caisse, celui qui confirme un achat
- Ticket de carte bleue, celui qui confirme que le paiement par carte bancaire
- Ticket d’automates, comme les justificatifs en station-services…
- Tickets de réduction, bons d’achats et coupons
Le fait que la version papier se soit plus remise au client, ne bloquera pas la gestion des garanties. Les droits du client seront exactement les mêmes. Dans cette optique, différents modes de transmission numériques sont imaginés afin de compenser la perte du format papier.
Enfin, la réforme ne concerne pas les factures. Le processus étant plus complexe, leur dématérialisation se fera dans un second temps. Il reste donc tout à fait possible de d’imprimer une facture.
Au revoir le papier, Bonjour le numérique
Il existe plusieurs moyens de conserver ses preuves d’achats. Plusieurs grandes enseignes, les ont d’ailleurs expérimentées depuis quelques années.
1. L’application
Grâce à l’application fidélité, chaque commerce peut offrir au client la possibilité de récupérer ses tickets de caisses directement en version numérique. L’application regroupe généralement, la carte fidélité, les points, les cagnottes, des coupons et/ou des promotions. Désormais, elle pourra également servir d’espace de stockage pour les tickets de caisse digitaux.
Une autre option correspond à l’application bancaire du client. Les banques peuvent choisir d’intégrer les tickets directement dans leur application. Cette solution nécessite une intégration bien plus technique que la première.
2. Le portail de l’espace client
Il peut prendre la forme d’un dérivé de l’application, c’est-à-dire une interface identique mais accessible depuis un site web au lieu du smartphone, ou être une solution complémentaire grâce à l’expérience omnicanale. Par exemple : un client pourra avoir accès à l’intégralité de ces tickets via son portail internet et ne verra que les tickets du mois en cours, depuis l’application, ou vice versa. Le portail peut également permettre au client d’enregistrer ses tickets dans le répertoire de son choix (s’il est consulté depuis un ordinateur).
3. Le sms
Le client reçoit alors le ticket dans un sms. Il s’agit plus précisément d’un lien cliquable qui permet d’éditer le ticket, de l’imprimer si besoin. A noter, que l’envoi d’un sms est un canal payant. La transmission du ticket de caisse par sms, engendrera donc un coût que le commerçant doit prendre en compte dans sa politique de traitement des tickets dématérialisés.
4. L’e-mail
Ce canal permet de transmettre le ticket soit depuis un lien cliquable soit directement sous un format image ou dans une version optimisée spécifiquement pour e-mail.
5. Le QR-Code
Le plus souvent, affiché en caisse, le QR code devra être scanné par le client depuis son smartphone pour que celui-ci, ouvre la page sur laquelle le ticket de caisse numérique apparaitra.
Quelques exceptions
Le ticket de caisse ne sera plus imprimé mais les clients peuvent le réclamer s’ils le souhaitent. De plus, dans certains cas, celui-ci sera toujours automatiquement remis aux clients.
1. En cas de garantie
Les produits bénéficiant d’une garantie légale, seront toujours accompagnés de leur ticket lors de l’achat. Exemple : un client achète un produit de type « gros électroménager », ce produit bénéficie de la garantie légale de 2 ans. Le ticket de caisse sera donc automatiquement imprimé par la caisse et remis par le vendeur.
2. Les tickets d’annulation
Lorsqu’une transaction est faite avec une carte bancaire, il peut arriver que celle-ci soit en échec. Plusieurs cas sont possibles :
- La transaction refusée, la banque n’accepte pas le paiement pour un manque de provisions, pour un dépassement de plafond ou parce que la carte est en opposition.
- La transaction annulée, lorsque le client ne souhaite plus acheter le produit.
- La transaction échouée, plus rare, elle est la résultante d’une anomalie technique liée au serveur.
Ces trois cas offrent la même alternative, un ticket sera remis au client afin de faire valoir ses droits. On peut se demander quels droits peuvent découler d’une transaction en échec mais imaginons que le client soit tout de même débité du montant, le ticket sera donc la preuve qu’il n’aurait jamais dû l’être. Ce qui lui permettra alors de demander un remboursement.
3. Certains automates
Lorsque le ticket remis par l’automate permet de récupérer un service ou un produit, alors celui-ci sera imprimé. Un ticket de parking continuera d’être remis afin que le client puisse l’utiliser pour sortir de l’aire de stationnement. Cependant, certaines sociétés développent la lecture des plaques d’immatriculation à l’entrée et à la sortie du parking, ainsi, le paiement est effectué en ligne et les tickets ne sont plus imprimés.
4. Les paiements en plusieurs fois
Le paiement en 3 fois, par exemple, dès que le paiement est morcelé alors le ticket s’imprimera. C’est la preuve que la première tranche est bien payée.
Dans tous ces cas, les tickets seront imprimés automatiquement sans que le client les réclament, en revanche, il est libre de les recevoir en format numérique s’il le souhaite. Il peut en faire la demande au vendeur au moment de l’achat.
Un logiciel de caisse adapté à la législation : Genius
Au 1er avril 2023, l’obligation de non-impression des tickets sera effective. Il sera donc de la responsabilité du commerçant d’être en conformité.
Avec Genius, le processus est très simple. Un simple clic permet de mettre à jour la fiche produit. Si le produit bénéficie de la garantie légale de 2 ans alors le ticket s’imprimera automatiquement, dans le cas contraire, la non-impression papier sera le paramètre par défaut. Le client recevra son ticket numérique par e-mail.
Enfin, si le client souhaite obtenir un ticket, il est tout aussi facile pour le commerçant utilisant Genius, de l’imprimer.
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