Ouvrir un restaurant : les étapes pour créer un restaurant

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L’ouverture d’un restaurant est un projet risqué mais avec une bonne organisation, un bon financement et du travail acharné, vous augmentez nettement vos chances de réussite.

Le succès d’un tel projet ne peut être qu’une expérience unique et sûrement la plus enrichissante de votre vie professionnelle, alors n’attendez plus, passez à l’action.

Déterminez votre concept de restauration :

Quel est le concept de votre restaurant ? Vous pensez à un restaurant traditionnel, un service plus haut de gamme ou à la restauration rapide ? Il existe énormément de concepts et de possibilités, le choix que vous ferez devra correspondre aux attentes de vos futurs clients et votre profil professionnel. Répondre à cette question vous permettra de bien délimiter votre projet et offrira une meilleure lisibilité à vos futurs clients. Cela vous aidera à organiser et structurer les autres aspects de votre activité. Suite à cela vous pourrez réfléchir au Menu et aux différents services que vous voulez proposer.

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Choisir le bon statut juridique : 

Pour ouvrir un restaurant, vous avez la possibilité d’adopter différents statuts. Reste encore à faire la différence entre tous, et savoir quel statut reste le meilleur pour votre projet.

#La Société à Responsabilité Limitée (SARL), forme juridique la plus adoptée en France, reste le statut qui s’adapte à de nombreux projets, tout en restant sécurisant. Elle permet de fixer librement son capital social prévoir un ensemble de dispositions avantageuses pour les SARL de famille, grâce à des avantages pour les personnes parentes en lignes directes. Ainsi qu’une protection sociale complète pour les conjoints non-salariés. Le gérant minoritaire ou égalitaire peut bénéficier du régime de sécurité sociale et de retraite des salariés et elle est soumise à l’impôt sur les sociétés, mais la possibilité d’opter pour l’impôt sur le revenu existe sous certaines conditions.

# La Société par Action Simplifiée (SAS) attire de plus en plus d’entrepreneurs grâce à sa grande souplesse. Les associés fixent les règles de fonctionnement comme bon leur semble dans les statuts. Contrairement au système de cogérance en SARL, la direction d’une SAS (société par actions simplifiées) est assurée par un président unique, avec un lien hiérarchique direct sur le directeur général. Si vous souhaitez diriger seul(e) votre société, c’est le statut le plus adapté. De plus, la SAS est le statut juridique plébiscité par les jeunes créateurs pour sa souplesse en matière d’organisation, quand la SARL est plus rigide en terme réglementaire.

# L’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) est une variante de la SARL avec un seul et unique associé. Le responsabilité du dirigeant est cependant limitée aux montants de ses apports. Les patrimoines personnels et personnels sont distingués afin de les protéger et le capital reste librement fixé. Néanmoins il y a des inconvénients comme :

  • Des obligations légales coûteuses : avis de constitution, dépôt des comptes, et inventaire annuel.
  • Une protection limitée en cas de faute de gestion : la responsabilité personnelle du gérant peut être engagée
  • Le gérant est obligatoirement soumis au régime des travailleurs non-salariés, jugé moins protecteur

# L’Entreprise Individuelle (EI) correspond à une activité économique développée par une personne physique, seule, en son nom propre. Avec ce statut juridique, il n’y a pas de société. Ce qui signifie que l’entreprise n’a pas de personne morale, pas de capital, pas d’associés, pas de statuts, et pas de gérant. La gestion sur le plan administratif est donc extrêmement simple : l’entrepreneur est seul responsable de ses actes. Au niveau du régime fiscal, le chef d’entreprise est imposé via l’impôt sur le revenu puisque sa rémunération est incluse dans le bénéfice de l’entreprise et donc imposée avec lui. Au niveau du régime social, le chef d’entreprise dépend du Régime Social des Indépendants.

Vos biens personnels et ceux de l’entreprise sont juridiquement confondus. Lorsque le restaurant fait des bénéfices, cela sera pris en compte dans vos revenus personnels. De même, en cas de dette ou de faillite, votre patrimoine, celui de votre conjoint ou conjointe, en fonction de votre régime matrimonial, pourra être saisi.

L’entreprise n’ayant ni associés ni capital, il n’est donc pas possible de faire appel à des investisseurs pour financer l’entreprise.Vous pouvez néanmoins limiter le risque lié à l’absence de responsabilité limitée en faisant une déclaration d’insaisissabilité de vos biens immobiliers non affectés à l’exploitation auprès d’un notaire. Ou encore, en optant pour l’EIRL, qui fonctionne de la même façon qu’une entreprise individuelle. Cette forme juridique vous permet de plus d’opter pour l’impôt sur les sociétés, si vous le souhaitez

Les questions légales pour ouvrir un restaurant :

Il est important de se tenir au courant des évolutions légales du secteur de la restauration. Les conséquences peuvent être dramatiques pour votre restaurant si vous n’êtes pas conforme à la législation. Prenons l’exemple de la loi de finance 2016 qui oblige tous les commerces possédant une caisse enregistreuse de s’équiper de logiciel de caisse non permissif à partir du 1 janvier 2018. L’amande encourue est de 7500€, alors soyez vigilants aux différentes évolutions qui concernent votre activité.

S’équiper d’un bon matériel : 

Aujourd’hui la restauration demande beaucoup de temps en terme de gestion. C’est pourquoi chez AddictGroup nous avons développé une caisse enregistreuse tactile (norme NF525) destinée au secteur de la restauration. Notre caisse enregistreuse multifonction permet d’optimiser la gestion de son restaurant et de limiter les actions chronophages.

Parmi les fonctionnalités les plus appréciées : 

  • Encaissement rapide et simplifié
  • Division de note en un clic !
  • Création de menus
  • Calcul de la TVA automatique spécialement pour les restaurants
  • Gestion des stocks/suivi et alerte du stock
  • Export comptable
  • Automatisation de la comptabilité
  • Multi-utilisateurs
  • Analyse des ventes
  • Analyse du CA
  • Aide à la prise de décision
  • et bien plus encore…

Notre logiciel est disponible en démonstration gratuite et sans engagement pendant 15 ! Par ailleurs, vous pouvez prendre contact avec notre équipe afin que nous vous accompagnions dans votre projet.

Choisir un emplacement stratégique :

Le choix de la zone de chalandise est vital pour votre restaurant. Réalisez une recherche minutieuse sur l’attractivité de la zone, la réglementation de l’emplacement, la possibilité de s’installer et exploiter le fonds de commerce. Il faudra certainement entrer en contact avec la CCI ou la Mairie afin d’avoir un maximum d’information sur l’emplacement qui vous intéresse. Pensez aussi à la devanture de votre restaurant car les passants doivent avoir envie de s’arrêter pour y entrer manger et n’oubliez pas les commodités telles que le parking, station etc… Dans cette phase d’analyse, il est intéressant d’effectuer une étude de marché afin de connaître votre environnement et estimer l’intérêt de l’emplacement

Evaluez la surface du local et pensez à la répartition de l’espace :

  • 1 à 1,5 m2 par place pour le restaurant
  • 0,5 à 0,75 m2 par place pour la cuisine
  • 0,25 m2 par place pour les annexes (vestiaire, toilettes)
  • 0,25 m2 à 0,50 m2 par place pour les réserves

Prendre contact avec votre centre de formalités des entreprises (CFE) :

Dans le cadre d’une création d’entreprise, son rôle est notamment de vous informer sur la réglementation, de vous assister dans les démarches administratives, de vous renseigner sur les pièces justificatives à fournir pour constituer votre dossier et d’en assurer le contrôle.

Pensez au type d’acquisition du local :

Il en existe deux formes, le droit au bail et le fonds de commerce. Le droit au bail est l’acte par lequel vous devenez acquéreur du seul bail tandis que l’acquisition du fonds de commerce est acte par lequel vous vous portez acquéreur de l’ensemble des éléments corporels (matériel, outillage) et incorporels (clientèle, bail, enseigne) d’un restaurant.

Le permis d’exploitation pour servir de l’alcool à vos clients :

L’activité étant réglementée, la vente de boisson ne peut pas s’effectuer sans l’obtention d’une licence de débit. Il faudra ainsi faire les démarches pour obtention cette licence. Pour cela vous devrez suivre une formation payante de deux jours et demi, ou d’une journée de remise à niveau s’il peut justifier de dix ans d’exploitation de la licence.

Les règles d’hygiène d’un restaurant :

  • La déclaration d’activité : 

Vous aurez comme obligation de déclarer l’ouverture de votre établissement auprès de la Direction Départementale pour la Protection des Populations (DDPP) et vous avez jusqu’à un mois après l’ouverture pour le faire.  Depuis 2012, les restaurateurs doivent effectuer une formation complète afin de connaître les règles d’hygiène alimentaire.

Vous pouvez utiliser la méthode HACCP (« Hazard Analysis Critical Control Point » – en français, « Analyse des dangers – points critiques pour leur maîtrise ») qui n’est pas une norme, mais un outil de travail. La démarche consiste à analyser les dangers-risques concernant une activité pour déterminer les points critiques à maîtriser.

  • Les règles de sécurité : 

Vous devez vous assurer que votre restaurant est conforme aux normes de sécurité applicables pour les établissements recevant du public (ERP).

Ces normes concernent notamment : les appareils de cuisson, le chauffage, l’éclairage, l’ensemble, des installations électriques, les dispositifs de désenfumage, les dégagements, l’isolement des salles, les moyens de secours.

  • La mention « Fait maison » : 

Depuis le 15 juillet 2014, la mention « fait maison » est obligatoire pour tous les établissements de restauration.  Le décret 2015-505 du 6 mai 2015 a simplifié ce dispositif. La mention concerne les produits crus transformés sur place. Par dérogation, pour les établissements ambulants (food truck par exemple), les plats peuvent être réalisés en dehors des lieux où ils sont vendus. Le logo ou la mention « fait maison » doit être placé en face de chacun des plats concernés (si tous les plats sont faits maison, le restaurateur peut positionner le logo ou la mention à un endroit unique de la carte).

Réfléchir au service en salle : 

Votre concept, la location de votre restaurant et votre cible vous permettront de décider du style de service à mettre en place. Il existe trois types de service, rapide, traditionnel et haut de gamme. Il est important de choisir de quel type de service vous voudriez mettre en place afin de connaître notamment la qualification du personnel dont vous aurez besoin et la tarification à instaurer.

Attirer et fidéliser une clientèle :

Gardez ceci en mémoire, concentrez-vous sur votre marché cible. Identifiez leurs besoins et faites de votre mieux pour y répondre.

  • Adolescents, étudiants et jeunes adultes : C’est un grand marché qui est aussi multi-ethniques. La restauration rapide ou les restaurants ethniques sont très populaires auprès de ce type de clientèle.
  • Familles avec enfants : Ils préfèrent les valeurs sûres et une atmosphère conviviale. Les menus doivent satisfaire tant les adultes que les enfants.
  • Les personnes de plus de 50 ans : Ce segment a généralement un revenu plus important et consomment typiquement des restaurants traditionnels et hauts de gammes. Ils font moins attention au prix mais accordent une grande importance aux services proposés. Pour les séduire il faudra un environnement élégant, une ambiance plus sophistiquée et des produits d’exceptions.
  • Végétariens : Ils sont à la recherche de restaurant proposant une offre spécialement dédiée à leur besoin, ce type de marché de niche se démocratise de plus en plus.

L’ouverture est le meilleur moment pour communiquer sur votre restaurant. Souvent coûteuse, la publicité n’est pas toujours exploitée par les restaurants, grosse erreur surtout lors d’une ouverture.

Une ouverture réussie prend du temps et demande une planification rigoureuse des événements. Choisissez la date et envisagez de contactez la presse locale, journaux, magazine et radio pour savoir s’ils seraient enclins à couvrir l’événement. Vous pourriez aussi écrire un communiqué de presse ou un article sur la question suivante : Pourquoi la ville a besoin d’un restaurant comme le vôtre ?

Si vous n’êtes pas encore prêt à mettre un budget publicitaire conséquent, utilisé les réseaux sociaux pour promouvoir votre restaurant. Facebook, Twitter, Foursquare, Google+, Yelp et d’autres sites sont des moyens de communication qui amplifie le bouche à oreille.

Surtout n’oubliez pas de bien savoir accueillir ses clients est le premier pas pour les fidéliser.

Le comportement à avoir avec ses salariés : 

Il faut être conscient qu’il est toujours possible d’améliorer son service et la qualité de ses produits. Écouter les feedbacks de vos employés et de vos clients vous permettra d’identifier les points sur lesquels vous êtes bons et ceux pour lesquels il faudra s’améliorer.

Assurez-vous que vos serveurs demandent aux clients s’ils ont aimé leur repas. Ce n’est pas simplement bon pour le retour d’information, c’est aussi important pour la relation client.

Les sites comme tripadvisor.com sont très utiles lorsqu’il s’agit de contrôler les avis des clients. N’ayez pas peur d’examiner les avis négatifs pour améliorer les problèmes en question. Si votre implantation est fréquentée par les touristes, proposez à vos clients de se rendre sur les sites d’avis pour vous noter et ce avec le sourire !

Pensez à proposer un petit cadeau au moment de l’encaissement en mettant à disposition un bocal avec des bonbons par exemple, c’est l’intention qui compte !

Les retours de votre personnel sont aussi très importants. Plus vous serez à l’écoute plus ils seront impliqués dans leur travail. Les salariés épanouis sont plus productifs, ce qui vous amène au cercle vertueux, turnover faible, augmentation du chiffre d’affaire et une meilleure satisfaction client.

Calculer les dépenses pour créer le restaurant :

Effectuez des recherches sur le coût. Il est impératif que vous soyez conscients de combien votre projet va coûter. N’hésitez pas à entrer en contact avec des restaurateurs, les organisations d’aide à la création d’entreprise. Évaluez-le montant du loyer, l’assurance, les licences d’exploitation, le matériel etc… Plus vous aurez d’information, plus vous serez préparé financièrement.

A la suite de votre ouverture veillez sur vos comptes. La principale clé de succès de votre restaurant est le profit. Pour que votre activité soit pérenne vous devez veiller à l’équilibre de vos comptes. Les gérants de restaurant doivent être capables d’analyser leurs comptes, contrôler les marges brutes, réduire les pertes et maximiser le bénéfice.

Aujourd’hui Croissancece n’est pas les outils d’analyse et de gestion qui manquent. Pourtant, ils sont très souvent perçus comme très complexes par les gestionnaires peu expérimentés.

C’est pour cette raison qu’Addictgroup a développé une solution complète spécialement dédiée à la restauration. Grâce à notre portail unique, vous avez accès aux différents outils de gestion et d’analyse pour une vision globale et précise de votre activité et cela à tout moment.

À lire aussi : Ouvrir un restaurant : sécurisez vos financements 

Créer votre business plan :

Un bon et précis business plan est la chose la plus importante pour la création d’un restaurant. En effet le succès ou l’échec de votre projet dépendra de la qualité de votre business plan. Assurez-vous donc de le faire correctement. Pour le concevoir, il faudra décrire précisément votre concept de restaurant, qui est votre cible, indiquer les informations sur vos menus et la tarification potentielle, autant d’informations financières que possible (Votre capital de départ et une projection de vos ventes) Décrivez aussi de quelle manière vous comptez communiquer sur votre ouverture, les détails concernant l’embauche de salariés et la formation de ces derniers.

Pour plus d’information concernant le business plan, contactez les professionnels qualifiés. Ils seront vous guider pour la mise en place d’un tel projet. (Faites aussi un tour sur le site de l’AFE)

Trouver les fonds nécessaires pour ouvrir le restaurant : 

Afin d’ouvrir un restaurant, il faut tout d’abord investir dans le projet. Pour cela vous pouvez faire appel soit à des investisseurs, soit à l’un de vos collaborateurs. Le crowdfunding n’est pas encore beaucoup utilisé pour l’ouverture de restaurant mais reste une possibilité envisageable si votre projet est ambitieux et assez novateur. Ce capital est la base de votre restaurant et vous ne pourrez pas en ouvrir un si vous ne disposez pas de fond suffisant.

Si vous voulez bénéficier des conseils d’experts, téléchargez gratuitement notre guide complet pour ouvrir votre restaurant.

À lire : Comment ouvrir un food-truck : établir un business plan

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